Alternance : 10 Questions Que tout le monde pose en 2024

L'alternance en 10 questions : Apprenez les avantages de l'alternance, les étapes clés pour y accéder et les secteurs qui proposent ce type de formation.
Guide de l'Alternance - 10 Questions Que tout le monde pose en 2023

L’alternance permet de lier à la fois un temps de présence en entreprise et un temps en centre de formation.

Cela prend la forme de 2 types de contrat : le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation. Ils combinent à la fois la théorie, les techniques professionnelles et la pratique en entreprise pour parfaire sa formation. Les modalités d’exécution de ces contrats diffèrent notamment concernant la durée du contrat, la durée de la formation et la rémunération associée.

Nous avons recensé les questions les plus posées au sujet de l’alternance pour vous présenter aujourd’hui l’alternance en 10 questions.

Sommaire
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    L’alternance est un système de formation qui permet d’alterner les périodes d’apprentissage théorique et d’immersion professionnelle en entreprise. C’est un contrat tripartite qui réunit l’établissement de formation, l’entreprise et l’étudiant.

    Le principe de la formation en alternance est de préparer l'alternant à passer un diplôme en suivant à la fois une formation classique au sein d'un établissement habilité et une formation professionnalisante.

    Le rythme de l’alternance peut différer selon les établissements et le niveau d’étude de l’étudiant. Il est déterminé par l’école et peut très bien être de l’ordre de 2 jours en formation, 3 jours en entreprise, tous les matins à l’école ou encore en semaines alternées (1 semaine à l’école et 1 semaine en entreprise). #balançoire

    L’étudiant, grâce à ce système d’alternance, obtient rapidement des qualifications ainsi qu’une forte expérience professionnelle qui représenteront de véritables atouts face à leurs futurs recruteurs.

    L’autre point positif de l’alternance concerne les frais de scolarité, totalement pris en charge par un organisme. En effet, l’alternance est une excellente option pour financer ses études. L’étudiant percevra par ailleurs une rémunération de la part de son entreprise, en fonction du type de contrat signé.

    Certaines des réponses de notre guide ont été puisées du portail de l’alternance du gouvernement

    La durée du contrat ou de la période d'apprentissage est égale au cycle de formation préparant à la qualification prévue au contrat. Cette durée est fixée en fonction du type de profession et du niveau de qualification préparés et peut varier entre 6 mois au minimum et 3 ans au maximum.

    Un contrat d'alternance est un contrat de travail signé entre une entreprise et un salarié. Il existe deux types de contrat : le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation.

    Il est possible de conclure ces contrats en contrat à durée déterminée (CDD) ou dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée (CDI) : dans ce cas, à l'issue de l'alternance, le salarié reste automatiquement dans son entreprise dans le cadre d'un CDI classique. Le contrat signé doit être transmis à l'opérateur de compétences (Opco) correspondant afin de valider le projet de formation et permettre la prise en charge financière.

    Le but de ces contrats est de faciliter l'apprentissage en mêlant formation théorique et formation pratique. La formation pratique s'effectue dans le cadre du travail du salarié dans son entreprise. La formation théorique peut être dispensée en centre de formation, dans le cas du contrat d'apprentissage, ou par l'entreprise elle-même dans le cas du contrat de professionnalisation. Il s'agit de formations certifiantes, qui donnent droit à un diplôme ou un titre de qualification.

    Par conséquent, en plus du contrat de travail, le salarié et l'employeur doivent conclure une convention de formation, signée également par l'établissement de formation si celui-ci est extérieur à l'entreprise.

    Il existe désormais des formations en alternance pour quasiment tous les métiers tant les offres se sont développées ces dernières années, permettant d’accéder à de très nombreuses qualifications ou compétences professionnelles.

    Aujourd’hui, les secteurs qui cherchent le plus à recruter en alternance sont : l’hôtellerie-restauration, le bâtiment et les travaux publics, les entreprises de transport, la banque, les services à la personne, les métiers de la santé et la grande distribution.

    Pour autant, tous les secteurs d’activité confondus ont désormais recours au recrutement en alternance, portés par le soutien du gouvernement au développement de la formation professionnelle et les aides au recrutement en alternance mises en place.
    Les principaux secteurs d’activité qui recrutent régulièrement en alternance sur leurs différents corps de métiers sont les suivants :

    Le secteur banque / assurance

    Généralement plus centrés sur des formations de niveau bac+3 à bac+5, les différents métiers des secteurs de la banque et des assurances se sont fortement ouverts au recrutement en alternance ces derniers années, portés par le développement de leurs activités, particulièrement les grands groupes d’assurance.

    A titre d’exemple, si l’on vise par exemple le secteur bancaire, voici une liste de métiers accessibles en alternance :

    • Chargé de clientèles particulières
    • Chargé d’affaires PME
    • Chargé de clientèle professionnelle
    • Conseiller banque à distance
    • Responsable d’agence
    • Technicien des opérations bancaires
    • Analyste risque et engagement
    • Etc.

    Le secteur automobile

    Le secteur automobile a toujours eu fortement recours au recrutement en alternance pour former des salariés à ses métiers qui demandent souvent des qualifications particulières. Les grands groupes automobiles ont d’ailleurs généralement développé leurs propres centres de formation ou CFA en interne pour répondre à leurs besoins de formation en alternance.

    Le secteur informatique

    Porté par le développement considérable des nouvelles technologies, les entreprises du secteur informatique ont elle aussi de plus en plus recours à l’alternance pour former des salariés à leurs nouveaux métiers et à l’évolution rapide de leurs activités.

    L’agroalimentaire

    La liste des métiers accessibles en alternance dans l’agroalimentaire est longue car le secteur a de forts besoins de recrutement à l’échelle nationale et représente l’un des premiers employeurs de France. Il embauche ainsi chaque année plusieurs milliers d’alternants en contrat d’apprentissage ou en contrat pro.

    La distribution

    Le secteur de la distribution – et particulièrement la grande distribution – forment également de nombreux alternants à ses différents métiers, à tous les niveaux de qualifications.

    L'alternant doit toucher un salaire au moins égal aux minimums légaux. Ceux-ci sont des pourcentages du Smic, dont la valeur est déterminée :

    Pour le contrat d'apprentissage, par l'âge de l'apprenti et sa progression dans l'alternance

    Pour le contrat de professionnalisation, par l'âge de l'alternant et son niveau de qualification.

    La grille de salaire en contrat d’apprentissage est la suivante pour les contrats conclus depuis le 1er janvier 2019 (en pourcentage du Smic ou du salaire conventionnel s’il est plus élevé au-delà de 21 ans) :

    • S’il a 16 et 17 ans : 27% du SMIC en 1ère année, 39% en 2ème année, 55% en 3ème année.
    • S’il a 18 et 20 ans : 43% du SMIC en 1ère année, 51% en 2ème année, 67% en 3ème année.
    • S’il a 21 et 25 ans : 53% du SMIC en 1ère année, 61% en 2ème année, 78% en 3ème année.
    • S’il a plus de 26 ans : 100% du SMIC en 1ère, 2ème et 3ème année.

    Pour un contrat d'apprentissage, le jeune en formation doit avoir de 16 à 29 ans révolus, mais il existe des exceptions : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d'entreprise.

    En contrat de professionnalisation, l'âge d'éligibilité va de 16 ans à 25 révolus pour les jeunes qui veulent compléter leur formation initiale, 26 ans et plus pour les demandeurs d'emploi, et il n'y a pas de limite d'âge pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ainsi que pour les personnes ayant bénéficié d'un contrat aidé (contrat unique d'insertion - CUI).

    Les atouts de l'alternance sont multiples. On fait le tour de ces principaux avantages qui expliquent l'engouement des jeunes pour la formule de l'alternance.

    La diversité des formations en alternance

    Les formations en alternance se prêtent à toutes les certifications et à tous les diplômes, du CAP au BTS, en passant par le DUT, la licence pro, le Bachelor ou le Master. Aucun niveau d’études n’est délaissé. 

    Même les écoles de commerce ou d’ingénieurs ont progressivement épousé cette formule de formation. L’idée reçue qui voudrait que l’alternance soit principalement réservée au cursus court et/ou au métier manuel n’a aujourd’hui plus lieu d’être. Se former par le biais de l’alternance est possible du CAP au Bac+5 !

    Se constituer une solide expérience professionnelle

    L’alternance permet de se former plus rapidement et efficacement grâce à une véritable immersion dans le monde professionnel qui s’effectue dans la durée.

    En effet, quand l’alternant n’est pas à l’école, il passe de longues périodes en entreprise (une semaine de cours / une semaine ou deux en entreprise bien que cela puisse varier selon les organismes de formation) généralement pendant une année, voire deux. 

    Grâce à un contact régulier avec des professionnels, l’alternant est plus à même de monter en compétences et de faire ses preuves en réalisant de nombreuses missions qu’une personne embauchée en CDI aurait pu effectuer. La prise d’autonomie (et de confiance) de l’alternant est souvent spectaculaire tant ses compétences professionnelles se développent de jour en jour.

    Se former tout en étant rémunéré

    Les formations diplômantes ou certifiantes ont souvent un coût non négligeable pour les étudiants ou leurs parents. L’alternance permet de remédier à cette contrainte financière.

    En effet, l’un des gros avantages de l’alternance est de pouvoir financer ses études mais aussi ses dépenses quotidiennes (loyer, courses, déplacements, loisirs) grâce à une rémunération dont le montant dépendra de la nature du contrat (apprentissage ou professionnalisation) du niveau d’études et de l’âge de l’alternant. 

    ouvoir se former tout en touchant un salaire constitue un réel soulagement et un stress en moins pour les alternants qui pourront se concentrer pleinement sur leurs missions en entreprise et les cours dispensés à l’école ou en centre de formation.

    Des avantages liés au statut de salarié

    Pendant toute la durée de son alternance, l’alternant bénéficie du statut de salarié. Outre la perception d’un salaire (un certain pourcentage ou la totalité du SMIC), ce statut peut entraîner de multiples avantages : primes exceptionnelles, tickets restaurant, chèques cadeaux, participation aux frais de transport, mutuelle, etc.

    De plus, le statut de salarié vous confère au minimum 5 semaines de congés payés. Un sacré avantage qui permet de souffler un peu face au rythme parfois intensif de l’alternance.

    N’oublions pas que l’alternant peut également avoir le statut étudiant ce qui lui permet de bénéficier d’un certain nombre d’avantages (réductions et tarifs préférentiels sur les les transports, ou les activités de loisirs notamment).

    L’alternance facilite l’insertion professionnelle

    L’alternant profitera forcément d’une expérience professionnelle plus concrète qu’un élève ayant suivi une formation initiale. Ses compétences seront bien souvent plus aiguisées et ses préoccupations davantage en phase avec la réalité du monde du travail. Avoir réalisé une année (ou plus) en alternance constitue un vrai plus sur un CV. 

    Les recruteurs seront toujours plus enclins à choisir un candidat ayant opté pour cette formule plutôt qu’un autre qui ne serait jamais vraiment frotté au monde de l’entreprise.

    Il n’est d’ailleurs pas rare de voir un alternant se faire recruter en CDI par son entreprise d’accueil une fois sa formation achevée. 

    Dans tous les cas, même si la formation en alternance n’aboutira pas systématiquement à une proposition d’embauche, elle demeure un formidable moyen d’enrichir son réseau professionnel et de nouer de précieux contacts qui pourront s’avérer fort utiles par la suite.

    Elle favorise la poursuite d’études

    Votre dossier pourra être examiné avec plus ou moins d’attention selon les écoles et le type de formation que vous souhaitez intégrer. Aussi, si vous avez déjà effectué une alternance, cela permettra de rassurer les écoles ou les organismes de formation qui considéreront à juste titre que vous ayez toutes les chances de trouver une entreprise pour votre prochaine alternance. 

    N’oublions pas, que ce sont aussi les entreprises qui font vivre les centres de formation, elles ont donc tout intérêt à faire rentrer dans leurs rangs des élèves qui sauront attirer l’attention des employeurs.

    C’est donc fort logiquement que beaucoup d’apprenants souhaitent profiter de ce statut. Cela dit, le fait d’alterner entre l’école et une entreprise n’est pas forcément du ressort de tout le monde.

    Si vous pensiez que le niveau de pression à l’école est élevé, dites-vous qu’il est deux ou trois fois plus élevé dans la vie active. Il est donc important d’être résistant, tant physiquement que mentalement, pour s’en sortir.

    Comme on l'a vu, l'alternance est une formule qui présente une multitude d'atouts aussi bien financiers que professionnels.

    Est-ce que la formation en alternance peut-être qualifiée de long fleuve tranquille pour autant ? On fait le point sur ces inconvénients ou désagréments.

    Un rythme de travail souvent intensif

    Quelle que soit le rythme de votre formation en alternance, vous devrez dans tous les cas apprendre à jongler entre les cours théoriques, les périodes en entreprise, et le travail à la maison, avec tout ce que cela implique en termes d’organisation, d’autonomie et de gestion du temps. 

    Pas question de faire l’impasse sur les devoirs ou de négliger les examens, l’investissement doit se faire de façon proportionné sans favoriser l’entreprise d’un côté et négliger l’école de l’autre. 

    Il ne faut pas oublier que ce sont ces deux acteurs qui participeront fortement à votre entrée dans la vie active. Des efforts importants à fournir certes, mais rien d’insurmontable, d’autant plus qu’ils seront largement récompensés si vous respectez les règles du jeu.

    La difficulté de trouver une entreprise en alternance

    La recherche d’une alternance peut être un parcours semé d’embûches, les difficultés rencontrées peuvent varier selon le secteur d’activité visé, l’expérience du candidat, l’environnement économique ou encore l’organisation des entreprises ciblées. 

    Il faut savoir que recruter un alternant est synonyme de coûts pour une société, cela induit aussi du temps passé à le former, ce qui peut parfois manquer dans certaines structures. 

    Heureusement, un grand nombre d’entreprises ne cessent de rechercher des alternants sérieux et motivés qui pourront participer à leur développement. 

    Une bonne organisation doublée d’une veille active sur les sites d’offres d’emploi et les réseaux sociaux professionnels, ainsi qu’un CV et un lettre de motivation efficaces (sans faute d’orthographe !) devront contribuer au dénouement positif de votre recherche d’alternance.

    Les inconvénients du statut de salarié

    Lorsque l’on est alternant, on profite à la fois des avantages du statut de salarié mais aussi des inconvénients pas toujours bien connus des personnes peu coutumières du monde de l’entreprise. 

    Ainsi, un élève habitué à bénéficier des 16 semaines de vacances scolaires pourra trouver le passage à 5 semaines de congés payés quelque peu abrupt. 

    Par ailleurs, même si l’alternant peut parfois profiter d’indemnités de transport, ce n’est pas toujours le cas, il devra donc comme tout salarié payer de sa poche les frais de déplacement éventuels pour se rendre dans les locaux de son entreprise.

    Pour choisir un centre de formation en alternance, plusieurs critères sont à prendre en compte.

    Identifiez les établissements les plus adaptés à votre projet et assurez-vous de la qualité de l’enseignement dispensé. Conseils pour vous aider et préparer votre dossier de candidature.

    S’informer sur les établissements de formations existants

    Institut, école, lycée, centre, CFA d’entreprise… les intitulés sont multiples. Ils sont liés à l’histoire de l’établissement et à son statut : public, privé ou consulaire (c’est-à-dire dépendant d’une chambre de métiers ou de commerce et d’industrie). 

    Attention, les règles de création des CFA (centre de formation d’apprentis) se sont simplifiées et certaines formations en apprentissage sont très récentes. Ces établissements doivent répondre à des exigences de qualité réglementées.

    S’assurer de la qualité des établissements de formation

    Le futur apprenti doit vérifier que le CFA visé lui permet de suivre une formation dans les meilleures conditions. Avant de formuler vos vœux d’orientation, recherchez les formations via le portail Scolarité Services ou la plateforme Parcoursup.

    Les formations certifiées et la liste des établissements qui les préparent y sont répertoriées.

    En cas de doute sur une formation non référencée, assurez-vous que le diplôme visé est reconnu par l’État et bien enregistré au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles).

    Vérifier les taux de réussite et d’emploi des diplômés 

    Contactez l’établissement pour connaître les taux de réussite et d’emploi des apprentis diplômés. À vérifier également : l’ancienneté de la formation et sa réputation auprès des employeurs. 

    Plus une formation est ancienne, plus ces données sont faciles à trouver. Vous pouvez aussi vous renseigner via le site internet des CFA ou lors des journées portes ouvertes. Vous envisagez de préparer un CAP, un bac pro ou un BTS, accédez aussi aux indicateurs de poursuite d’études et d’insertion de la plateforme InserJeunes via nos fiches formations.

    Visiter les établissements de formation

    Tous les CFA et écoles qui proposent des formations en alternance organisent des JPO (journées portes ouvertes) entre les mois de février et d’avril.

    C’est l’occasion de visiter les locaux, de vérifier s’ils disposent de matériel et d’équipements professionnels, de discuter avec les formateurs et avec les apprentis présents.

    Pour vous aider dans votre visite, voici 10 questions à poser lors des JPO à vos interlocuteurs au sein de l’établissement de formation.

    Trouver un établissement de formation en apprentissage

    La bonne alternance propose la plateforme « Se former et travailler en alternance » où vous pouvez rechercher les formations en apprentissage.

    Renseignez les champs de recherche : diplôme et lieu pour trouver un centre de formation puis prendre rendez-vous avec un CFA. Affinez votre recherche à l’aide des filtres : rayon et niveau d’études visé.

    Ce service proposé par Pôle emploi permet aussi de répondre à des offres de contrat pour trouver une entreprise qui recrute des apprentis.

     

    Un étudiant salarié ou ayant un contrat de professionnalisation ou de formation alterne entre des formations à l'université (ou à l'école) et des périodes de mise en pratique dans la société où il est engagé.

    Pour avoir l'assurance que les choses se passeront bien, il est accompagné par un tuteur (parfois appelé maître d'apprentissage) dont la mission est d'amener le futur travailleur à s'améliorer et à gagner en autonomie. 

    Bien sûr, cela n'est valable que lorsque l'étudiant dispose d'un contrat de professionnalisation. Certaines écoles par exemple dépêchent un enseignant, grand spécialiste du domaine en question, pour suivre la jeune pousse dans son épanouissement. 

    Évidemment, tout cela s'inscrit dans un processus de suivi très strict visant à donner à toutes les parties la chance de faire réussir ce partenariat.

    Enfin, par an, les trois parties à savoir l'entreprise, l'université et l'étudiant, se retrouvent au minimum 2 fois afin de faire le bilan sur la prise de fonction, de déterminer les choses qui devront être améliorées, et d'établir de nouveaux objectifs.

    Une fois dans les locaux de l'entreprise, le titulaire du statut de l'alternant est considéré comme tous les autres salariés.

    Cela implique que comme les autres, il reçoit des missions, effectue un travail précis ou même plusieurs tâches à la fois, et est bien évidemment rémunéré sur une base mensuelle, comme les autres salariés. Cela est particulièrement intéressant, étant donné que le fait de recevoir un salaire sur une base régulière aide les bénéficiaires à prendre en charge leurs études. 

    C'est donc fort logiquement que beaucoup d'apprenants souhaitent profiter de ce statut. Cela dit, le fait d'alterner entre l'école et une entreprise n'est pas forcément du ressort de tout le monde.

    Si vous pensiez que le niveau de pression à l'école est élevé, dites-vous qu'il est deux ou trois fois plus élevé dans la vie active. Il est donc important d'être résistant, tant physiquement que mentalement, pour s'en sortir.

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    Jamy Louis-Jeune
    Jamy Danessa, Rédactrice Spécialisée de JLJ Digital

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